14 avr. 2012

Les premiers pas outre-atlantique

Enfin j'y viens : voici dans son intégralité la narration des événements récents tels que je les ais vécus.
Je préviens : ca va partir en bonne et due forme au début, puis ce sera un peu du grand déballage de tout ce que je trouve intéressant / sympa / marrant de raconter, mais aussi et surtout de ce que ma mémoire me permettra de révéler au grand Jour avec un grand J (pourquoi dis-je cela? Je ne sais pas. Encore l'effet de la fatigue due au décalage horaire sans doute). Un long article en perspective donc, que je pourrais scinder en plusieurs petits si je voulais, mais j'ai pas envie, et puis plus c'est long plus c'est bon (fa-cil, j'avoue).
Mise à jour : en fait je vais faire ca en deux articles, ca me fera deux mois a ne pas avoir besoin d'écrire au lieu d'un (cf article précédent).

Tout d'abord, et ceci est important à signaler, j'ai fait l'acquisition d'un merveilleux appareil photo qui vous permettre à vous, chers lecteurs peut-être déjà fatigué de me lire dû au fait que je n'ai balancé l'adresse de ce blog seulement après avoir écrit 4-5 articles complètement longs et à l'intérêt parfois limité, de vous délecter d'images sublimes et colorées (enfin ca dépendra du temps). Je n'ai pas encore lu le mode d'emploi qui se trouve sur un CD-ROM et que je ne peux lire du fait de l'absence de lecteur CD intégré à mon TPL (Très Pitit Laptop - oui j'ai aussi fait l'acquisition d'un merveilleux TPL qui me permettra de tenir à jour ce merveilleux blog tout en intégrant les merveilleuses photos que je n'aurait pas manqué de prendre, si c'est pas merveilleux tout ca!) Mais bon de toute facon les derniers appareils photos c'est limite si c'est pas eux qui te disent "hé vas-y, ya un truc bien à prendre là!!", donc ca va c'est pas bien compliqué de prendre des photos à peu près potables (enfin je verrai bien la gueule des commentaires quand vous verrez la gueule de mes photos...)
Tout ca pour dire que oui vous avez bien entendu, j'ai bien dit "fait l'acquisition", ce qui sous-entend que je ne l'avais pas avant, ce qui veut dire que non vous n'aurez pas de photos du terminal de l'aéroport, j'en suis tellement désolé, ni de la ville le dernier jour qu'il a neigé (soit le lendemain de mon arrivée).
Donc voilà, j'avais dit que mon récit commencerait en bonne et due forme, et bien c'est déjà parti en vrille, je pourrai presque renommer cet article "j'ai un appareil photo, youpi" mais non, je balance la bonne et due forme là-tout-de-suite-oui-ca-commence-à-la-prochaine-phrase.

C'est après un extraordinaire week-end à Paris passé en compagnie de gens non moins extraordinaires (familles et amis se reconnaîtront dans cette succincte mais claire description) que je me suis envolé pour Montréal en ce mardi 27 mars 2012. Le trajet en RER jusqu'à l'aéroport Roissy CDG se déroula dans les règles de l'art, de facon verticale (comprenez debout), le nez sous l'aisselle de mon voisin`, l'un de ses pieds délicatement posé sur l'un des miens (comprenez heure de pointe). Pour plus de fun et pour faire durer le plaisir, j'avais dormi cette nuit là complètement à l'opposé de l'aéroport, au sud de Paris. Ce fut effectivement une belle partie de plaisir durant presque une heure. L'enregistrement des bagages se passa bien, les contrôles aux portiques également malgré la gentille fouille résultant de la clé USB cachée dans la toute pitite poche du jean, l'achat de la bouteille de vin (l'altitude donne soif) également, l'embarquement également. Le vol dura environ 7h et je me surprenais a ne point le voir passer. Nous partîmes en milieu de journée avec une température tout à fait honorable d'une vingtaine de degrés Celsius (j'exagère peut-être?), et quel ne fut pas notre stupeur (mais on a tremblé seulement après) d'apprendre peu avant l’atterrissage, de la part même de notre commaindeint de bord, que la température au sol à Trudeau Airport était de zéro oui vous avez bien entendu zéro degré Celsius!! Je n’eus donc d'autre solution que de me rhabiller promptement avant de sortir dans le froid pour subir sa violente morsure. Bon d'accord c'était plutôt cool, cette année l'hiver a été assez chaud ils ont dû faire de sacrées économies en déneigement. Mais j'ai dû mettre mon blouson quand même.
Soit! Direction la douane, et avec entrain s'il vous plait, même si le sentiment de paumitude (def : fait d'être paumé) se faisait déjà sentir. En même temps il était 14h heure locale, soit 20h heure pas locale, soit l'heure de la sieste. Donc douane, ben facile quoi, ils parlent francais ici, ils comprennent ce qu'est une lettre d'introduction pour PVT et une assurance voyage pour un an, donc ils te donnent vite fait bien fait ton permis pour un an :D Ensuite mission : rejoindre le centre-ville de Montréal, puis Westmount plutôt à l'ouest, où de la famille a proposé de me recevoir à mon arrivée, donc plutôt très sympa :). Direct, on va au centre infotouriste histoire de récupérer 2-3 cartes de la ville (ca peut toujours servir), puis il faut appeler un cousin pour savoir s'il est à la maison. C'est là que tu t'apercois que ton portable ne fonctionne pas... Sûrement à cause de ces histoire de tribande et quadribande, bien que j'avais pris soin de vérifier et qu'en théorie ca aurait dû marcher, la pratique a une fois de plus démontré le contraire. Mission : trouver un moyen d'appeler. Le sentiment de paumitude reprend. Tu t'approches d'un téléphone public (ouf il y en a à foison ici), tu lis le mode d'emploi au milieu de la foule (oui le téléphone n'est pas entouré d'une cabine par contre) en te disant que tu dois avoir l'air d'un sacré touriste (/débile) dans cette posture-là, à essayer de comprendre comment ca marche. Tu tentes le coup. Ca marche pas. Tu mets des pièces. Elles retombent. Tu abandonnes cette maudite mission. Finalement tu vas pour prendre le métro en te disant que tant pis s'il n'y a personne à la maison, t'attendras sur le palier. Au passage tu saisis quand même ta chance avec un autre téléphone, on sait jamais des fois que tu ne sois pas complètement débile et que le problème venait de l'appareil. Et là... surprise! Tu n'es effectivement pas trop débile, ca marche! Il y a bien quelqu'un à la maison. Tout ca pour ca. :)

Mais il reste une mission subsidiaire! (si je puis dire) En effet il faut maintenant trouver la maison. J'avais fait un petit plan maison (je sais, ca fait une répétition, mais bon...) avec les rues principales pour me repérer, et j'ai failli tout faire foirer en partant dans la direction opposée à la sortie du métro. J'avais essayé de me diriger grâce à la position du soleil (ca avait marché en centre ville, alors que je ne comprenais absolument pas comment j'étais orienté en sortant du métro - toujours ce fichu métro...), et il faut croire que ca ne fonctionnait pas trop. Faut dire que mes rues étaient assez mal inclinées, c'était donc la faute du plan maison. Toujours est-il que j'ai suivi mon intuition plutôt que mon plan et mon orientation solaire, et que ca a fonctionné puisque je suis tombé sur la rue que je cherchais. A partir de là, en mode GPS, je suis arrivé devant la maison sans difficulté. Et heureusement parce que je me trimballe quand même deux sacs à dos donc pour la balade c'est pas l'idéal non plus, disons que ca donne encore moins envie de se perdre et de mettre trois plombes à trouver le lieu recherché.

Bon et bien voilà pour ce qui fut de mes premiers pas à Montréal. Vous vouliez des nouvelles, vous en avez! :) La suite au prochain épisode (demain j'espère, sinon je ne sais pas quand... je vous avouerai que je n'ai toujours pas abordé ce pourquoi je me suis motivé à faire ce blog, à savoir les activités des semaines passées, des photos, et les plans pour les prochaines semaines - vous avez presque les titres de mes 2 prochains billets ;) ) (c'est ca mon problème en fait : je suis trop passionné... je crée un blog et je raconte 10 000 conneries avant d'en arriver au principal... mais ca me fait plaisir... et puis il faut bien un peu de suspense pour vous faire revenir (mais pas trop pour pas vous endormir, effectivement, donc j'arrête ici les conneries).

Pour finir sur mes impressions et sentiments ce jour là, je dirai que même si le dépaysement est assez gentil à première vue (une métropole occidentale, où on parle francais, etc.), le sentiment de paumitude est quand même bien présent, ainsi que celui d'incompréhension par rapport à la situation présente : "donc là ca y est je suis à Montréal... Ok... et j'ai un permis pour rester un an... très bien... et donc je fais quoi ici finalement? Heu ca te dirait pas d'en reparler un peu plus tard? Nan parce que là avec l'avion, le décalage, la fatigue, toussa..." Il faut dire que ca fait extrêmement plaisir d'avoir des gens pour t'accueillir, dans mon cas la famille, et d'arriver et d'avoir un endroit où aller et des personnes avec qui discuter un peu. Ca contrecarre bien la paumitude.

6 commentaires:

  1. Sacré Alban, quand tu es parti dans tes logorrhées narratives tu es inarrêtable!
    Non sérieusement, tiens-nous au courant de tes découvertes à Montréal ça me rappellera des souvenirs.

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  2. ah ah t'es trop synthétique mec ! Développe un peu des fois ! Super cool en tout cas j'aime le style et l'histoire. Vivement la suite !

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  3. Haha vous me faites trop rire les amis :D C'est d'accord je vais éviter de trop synthétiser mes logorrhées narratives :P
    En tout cas vous me faites bien plaisir, et vous êtes arrivés jusqu'à la fin de cet article (je sais, je sais, il ne faut pas se fier aux apparences :p) donc toutes mes félicitations!

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  4. Excellent, j'adore le style, t'as des talents caché (ou que je ne connaissaient pas) dis-dons ! Pour te dire : j'ai tous lues d'un coup et j'étais frustré d'avoir déjà finis, moi qui n'aime pas trop lire en général...
    Alors continue comme ça et éclate-toi bien !!!

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  5. Hé bé, tu me fais franchement plaisir là cousin :) En tout cas, moi je m'éclate à écrire, donc si certains peuvent s'éclater à me lire, c'est le must! Bise

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  6. Je tenais à dire que moi aussi je suis arrivée au bout de ton article!
    Ça m'a rappelé mon arrivée à Montréal, mon téléphone marchait pas, mais moi, je n'avais pas pensé à faire un plan maison. Comble même, j'avais mal noté le numéro de téléphone de ma cousine...

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